Dans la forêt du temps, un arbre se transforme
Un visage est né coupé de ses racines .
Les rides aiguë des heures qui s' égouttent inlassables, creusent jusqu' à l' aubier l' angoisse du devenir.
Les larmes gravent leurs empreintes.
Un sourire parfois étoile son écorce.
Ses branches désincarnées se libèrent, fils multipliés pou l' ébauche d' un geste.
La main qui les noue les fera refleurir
anne- Marie Callamard